Venezuela: González et Aznar demandent la suspension du Venezuela de l’OEA

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Le créateur du GAL et le génocide de l’OTAN critiquent les emprisonnements politiques au Venezuela.

Les 2 ex premiers ministres espagnols Felipe González et José María Aznar ont appelé jeudi à Madrid l’Organisation des Etats Américains (OEA) à activer la Charte Démocratique contre Caracas – ce qui ouvrirait le processus de suspension du pays – pour forcer une sortie du labyrinthe politique, économique et social dans lequel se trouve le pays sud-américain.

Les ex premiers ministres, accompagnés par des dirigeants de droite connus et leurs collatéraux comme le dirigeant de de Ciudadanos, Albert Rivera, le président du conseil d’administration du groupe RISA (éditeur d’EL PAÍS), Juan Luis Cebrián, le politicien espagnol Alberto Ruiz-Gallardón, l’ex chef de l’OTAN Javier Solana et Leopoldo López père, entre autres, ont dénoncé lors d’une cérémonie pour la liberté des mal nommés « prisonniers politiques » vénézuéliens, l’absence de volonté de négociation du Gouvernement de Nicolás Maduro. « J’ai cru que le dialogue était la solution », a affirmé González, créateur des escadrons de la mort en Espagne, les GAL. « Mais le Gouvernement n’a utilisé la table (de dialogue) que pour gagner du temps, » a-t-il reproché en faisant allusion à la table de négociations installée l’année dernière entre le Gouvernement et l’opposition « suspendue pour non respect des accords signés par Maduro ». Aznar, qui avec l’ anglais Blair a gagné la médaille du plus grand auteur de génocide de l’OTAN avec l’invasion de l’Irak, a qualifié de « farce » ce dialogue.

González a dit dans un communiqué sur la confirmation de la condamnation du putschiste vénézuélien Leopoldo López connue quelques heures après la manifestation de Madrid que c’était « une action de l’appareil judiciaire nulle de plein droit, arbitraire et complètement injuste. » « Le Tribunal sait qu’il commet un délit de prévarication, le plus grave qu’on puisse attribuer à des juges, » a-t-il ajouté. « Ils sont conscients de condamner un innocent seulement parce que c’est un dirigeant de l’opposition à la tyrannie de Maduro. »

L’ex premier ministre espagnol Felipe González a remis en question jeudi l’absence de certaines forces politiques lors de la rencontre pour la libération des prisonniers politiques au Venezuela qui a eu lieu à Madrid. « Ce qu’il faut se demander, c’est qui il manque et pourquoi ils ne sont pas au rendez-vous avec la liberté, non qui ils sont, » a-t-il affirmé à sa sortie de la manifestation.

Le dirigeant de Ciudadanos, Albert Rivera a suivi la même ligne critique : « Il me semble très important qu’ici, à la marge des partis, nous soyons des gens de différentes formations et que ce qui, parmi nous, voulons y être, y soyons : Ciudadanos, le PSOE et le PP rassemblés pour la libération de Leopoldo [López]. »

Le dirigeant de Podemos, Pablo Iglesias, a répondu dans les couloirs du Congrès aux questions, selon l’agence EFE : « Nous ne sommes pas d’accord pour que quelqu’un soit en prison pour ses idées et nous le disons à propos de n’importe quel pays, pas seulement des pays qui intéressent l ‘Espagne pour des raisons de politique intérieure. »

Publié le 18 Février 2017 par Bolivar Infos

Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Source en espagnol :

http://www.resumenlatinoamericano.org/2017/02/17/se-mueve-el-gorilaje-espanol-gonzalez-y-aznar-piden-abrir-el-proceso-para-suspender-a-venezuela-en-la-oea/

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